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Droit

Aperçu sur les sujets qui fâchent en Iran

L’Iran a toujours inquiété la communauté internationale. Au-delà des différends qui l’oppose avec les puissances occidentales, cette jeune république est aussi le foyer de plusieurs tensions. Si le gouvernement en place souhaite entretenir la flamme de la révolution, la population iranienne a montré à plusieurs reprises sa volonté d’adopter des idées démocratiques. Ces mouvements populaires résultent de l’oppression des mollahs et d’un climat social insoutenable.

Les séquelles d’une révolution historique

La terreur a toujours suivi la révolution et l’Iran n’y fait pas exception. Après la prise de pouvoir de l’Ayatollah Khomeiny, la jeune République Islamique d’Iran fut en proie à des luttes intestines. Les partis politiques qui ont participé à la chute du Chah furent rapidement écartés par le régime en place. Ces nouveaux « opposants » ont par la suite été traqués, emprisonnés et exécutés au nom de la sauvegarde de la nation. Dans les années qui suivent 1979, de nombreuses atrocités ont alors été commises pour ne citer que le massacre de 1988. Ces événements révèlent l’aspect totalitaire et tyrannique de ce régime dirigé par les mollahs. Jusqu’à aujourd’hui, l’État encourage d’ailleurs la délation à travers différents groupes religieux.

40 ans après la révolution, les dignitaires iraniens n’ont pas changé leurs pratiques. Chaque vague de protestation est réprimée dans le sang et les victimes se comptent par dizaines. En 2017, le pays fut le théâtre de plusieurs manifestations pacifistes. Les associations humanitaires dénombrent une trentaine de morts du côté des manifestants. 7 000 personnes ont également été arrêtées et quelques-uns d’entre eux ont écopé d’une peine de plusieurs mois d’emprisonnement. Les chefs de file souhaitaient lutter contre l’intégrisme en Iran. Mais craignant pour leurs vies, ils ont rapidement fui le pays. Les moins chanceux ont été exécutés d’autant plus que l’Iran est le second pays où il a le plus d’exécution. En 2018, Human Rights Watch estime que près de 225 personnes ont été mises à mort par le régime. La plupart périront par pendaison.

Quelles sont les sources de tensions en Iran ?

Les vagues de protestation de 2017 montrent bien que les Iraniens sont las de la dictature des mollahs. Malgré tout, il ne faut pas penser que ce peuple désire se détacher de l’Islam. La religion en elle-même n’est pas dangereuse. Néanmoins, la population souhaite s’offrir quelques libertés indépendamment de la charia et des lois coraniques. Au troisième millénaire, l’émancipation des femmes est au cœur de n’importe quelle société. Jusqu’à maintenant, cette question ne se pose pas en Iran alors que l’Arabie Saoudite a déjà ouvert le débat.

La lutte menée par les militants et les manifestations visent ainsi à concevoir une société moderne en accord avec l’identité iranienne. Seulement, le régime en place s’oppose à ce mouvement bien qu’il soit légitime.

Malgré tout, certains opposants continuent activement de lutter contre dictature religieuse en Iran. Maryam Radjavi, une parmi les femmes de la resistance iranienne, figure notamment parmi les personnalités politiques les plus connues dans ce domaine. Cette femme s’est opposée maintes fois aux mollahs. Elle s’efforce de lutter contre l’intégrisme en Iran à chacune de ses prises de parole. Cette personne tient à mettre fin à la tyrannie des mollahs pour instaurer une République islamique qui épouse des valeurs démocratiques.

 

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